Les nouvelles de tous les médias nous déchirent les cœurs. Les cris poignants des enfants et des adultes vulnérables nous coupent le sommeil et interpellent notre dignité d’homme. Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest des enfants pleurent, une foule immense des réfugiés qui cherchent de l’abri, des milliers des personnes qui crèvent de faim et de soif alors que la moitié de l’humanité est pleine d’eau et que la nourriture pourrit dans certains greniers ! Quel drame ? Entre temps d’autres s’activent jour et nuit pour moderniser, activer leur plan de guerre et des usines d’armement en s’investissant sans relâche à produire des munitions et à nous maintenir dans ces guerres dévastatrices qui ne disent pas leurs noms. Des budgets colossaux sont votés pour faire la guerre, augmenter la haine car, à dire vrai, très peu des problèmes se résolvent par les armes et les conflits. Des savants qui passent des nuits blanches à fabriquer des ennemis à neutraliser pour pérenniser une idéologie, un système politique ou un modèle économique tout simplement par la soif de grandeur ! De quoi peut-on franchement se vanter si l’on sait que sa fortune pousse sur de la cendre des cadavres humains dont la plupart sont des victimes innocentes.
L’homme est finalement un animal très dangereux quand il ne fait pas référence aux valeurs supérieures. Le monde devient une jungle où la loi de la force l’emporte sur la force de la loi. Bientôt trente ans que des paisibles citoyens sont tués, égorgés à l’Est de la RDC tantôt par des groupes armés, tantôt par la faim, les catastrophes naturelles et des maladies qui auraient dû être évitées ou prises en charge. La faute est humaine et le grand danger est que l’on semble trouver cela normal. Que certaines personnes aient un statut permanent des déplacés internes dans leur propre pays, qu’il y ait des réfugiés sans droits ni devoirs ; cela n’interpelle personne !
Nous venons de siffler sur une année et nous voilà à l’aube d’une nouvelle. Pour certains, les soirées étaient arrosées des champagnes et des mets savoureux alors que pour d’autres, en lieu et place des boissons et des nourritures, ils n’ont eu que des larmes ! Plusieurs de nos compatriotes bombent les torses et veulent à tout prix s’engager en politique à différents niveaux. Puisse Dieu exorciser leurs cœurs et éclairer leur intelligence pour qu’ils mettent au centre de leurs préoccupations d’abord et surtout le bien commun. Il faut que les congolaises et congolais, sans aucune distinction, vivent dans la cohésion sociale, la tranquillité et la paix. Que chacun gagne honnêtement son pain quotidien…