L’opinion se souvient encore de la date du 30 décembre 2018, jour des scrutins combinés présidentiels, les élections législatives nationales et provinciales
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. Après ces scrutins, les mandats de nos députés nationaux et provinciaux ont été validés et ils ont commencés à siéger dans les hémicycles respectifs.
Par rapport aux législatives passées, la joie est de constater qu’au moins 60 % de nos élus au niveau national et provincial retournent à la base pour communier avec celle-ci, contrairement aux législatives passées au cours desquelles nombreux élus ont préféré rester dans des salons huppés et climatisés de Kinshasa et d’ailleurs, d’autres sont restés dans la ville de Bukavu et n’avaient pas manqué de faire de voyages dans la sous-région de Grands lacs oubliant carrément leur base ! Certains de ceux-là n’ont pas eu la voix du souverain primaire lors des élections de 2018 car ayant estimé qu’il était abandonné à son triste sort !
Tout en félicitant certains de nos élus qui descendent dans leurs villes, territoires et villages lors des vacances parlementaires, il y a lieu de nous interroger sur les missions constitutionnelles de nos élus et sur l’avenir de la démocratie dans notre cher et beau pays après l’alternance issue des élections de décembre 2018
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. Par contre, il s’observe que nos 4 Sénateurs, censés représenter leurs provinces ne sont pas encore visibles en vacances parlementaires !
Aux termes de l’article 100 de la constitution de la RDC du 18 février 2006, telle qu’amendée à ce jour : « le pouvoir législatif est exercé par un Parlement composé de deux chambres : l’Assemblée nationale et le Sénat. Sans préjudice des autres dispositions de la présente constitution, le Parlement vote les lois. Il contrôle le Gouvernement, les entreprises publiques ainsi que les établissements et les services publics. Chacune des chambres jouit de l’autonomie administrative et financière et dispose d’une dotation propre ».
C’est sûr qu’à ce stade il serait précoce d’évaluer toute la mandature de nos élus car ils ne sont qu’au début. Qu’à cela ne tienne, les vraies prémisses aboutissent à des vraies conclusions. Le constat général est que pendant les vacances parlementaires, ceux d’entre nos élus qui se donné la peine d’aller en vacances parlementaires, se transforment en philanthropes : des dons en nature et en espèce sont donnés par ci par là : des sacs de ciments, de tôles, de l’argent, des lampadaires, de petits construits ou entretenus, etc. Cette situation réjouit certes leurs électeurs et la population bénéficiaire d’une part et d’autres parts créent de la confusion par rapport aux missions dévolues à nos élus.
Cette situation ajoute en plus un esprit d’attentisme de la part de cette population qui confond députés et membres de l’exécutif provincial ou national revêtus eux du pouvoir exécutif. Ils exigent aux élus plus qu’ils ne doivent faire : construction des routes, financement des associations, etc. Le comportement des uns et des autres se justifie par le fait que le peuple est longtemps demeuré paupérisé par la mauvaise gouvernance héritée de la dictature de Mobutu et qui malheureusement n’est pas totalement déracinée à ce jour malgré les trois cycles électoraux déjà connus !
Comment faire sortir de la mentalité de nos populations qu’un bon candidat n’est pas celui qui achète la conscience de gens en apportant des dons ? Quel jour notre population saura l’importance d’un programme de société que le candidat doit défendre pendant la campagne ? Qu’une fois élu le député doit continuer à faire des dons au lieu de combattre le détournement des deniers publics, de voter un budget qui met l’accent sur le social de la population et que les vacances parlementaires seraient un moment propice de contrôler si effectivement le gouvernement, les établissements publics et les ETD font bien leur travail et si ce n’est pas le cas, les interpeller et les sanctionner par motion de censure ou de défiance ? Combien de députés nationaux et provinciaux ont tenu de conférences pour expliquer les projets sociaux contenus dans le budget 2020 qu’ils ont voté et cela par territoire ou ville et qu’ils se sont engagés à en suivre l’exécution ? Combien ont parlé de leurs propositions d’édits ou de lois s’ils en existent ?
Nous avons tous apprécié la mesure salutaire de gratuité (qui du reste est constitutionnelle cfr article 43alinéa 5) car de milliers d’enfants ont accès à l’éducation. Ils sont été privés de l’enseignement de base depuis la promulgation de la constitution du 18 février 2006 laquelle pourtant, avait consacré cette mesure. Mais que disent nos élus par rapport aux enseignants démotivés et dont les salaires ont diminué au lieu d’être améliorés par l’Etat ? Déjà de nombreux parents décrient la négligence dont fait montre certains enseignants non payés et démotivés, obligés d’attendre le mois d’avril pour être payés !
Les victimes de cette négligence sont nos enfants, ceux la même qui doivent bénéficier de cette mesure ! Combien d’élus qui sont arrivés au SECOPE et Banques du Sud Kivu pour se rassurer de la manière dont les enseignants sont payés, de statistiques fiables sur les NU, NP car parait-il qu’il y aurait des malins qui gonfleraient les chiffres, qu’il y aurait d’écoles fictives ? Quid des enseignants devenus conseillers à l’EPSP et qui se disputent le salaire avec les enseignants qui les ont remplacé et qui travaillent pratiquement pour eux car ne bénéficiant d’aucuns sous ? N’ont-ils pas de salaire comme Conseillers ? Que prévoit le budget 2020 pour retraiter ceux-là que l’enseignement a déjà usé ?
La RDC dispose de la loi sur la santé publique, tout le monde parle de la couverture sanitaire universelle : nos élus peuvent ils en parler à la population quand on sait que dans beaucoup de structure médicales c’est l’argent d’abord et les soins après et que mort s’en suive ?
Tous les congolais ont salué à juste titre le lancement de travaux dits de 100jours mais est-il que sur terrain les choses n’évoluent pas comme il se doit et on parle de détournement. Déjà le Directeur de Safricas, un établissement chargé de l’exécution de ces travaux est dans le collimateur de la justice à Kinshasa…au Sud Kivu, de rumeurs circulent au sujet d’un probable détournement de fonds car les travaux n’évoluent plus du côté de Shabunda, Mwenga et coté Bunyakiri, axe Fizi, Kalehe et dans la ville de Bukavu les travaux amorcés ne sont pas achevés, les routes se sont dégradées davantage…
L’office de routes se plaint des pannes de ses machines, de la lenteur dans le décaissement des fonds, entre temps le calvaire des usagers de route continue, oubliant que nos territoires sont les greniers du Sud Kivu
. Certaines rumeurs aussi font état du vol des pièces de certains engins de l’office de routes et de la vente de carburants, actes inciviques qui seraient perpétrés par certains agents de l’Office de route ! Qui sont ces élus qui sont partis s’enquérir de la situation à l’Office de routes ? À l’OVD ?
Connaissent-ils le montant qui a été débloqué ? Comment comprendre qu’un sac de riz (25kg) de bonne qualité coute 5$ à shabunda et qu’on achète le riz pakistanais qui coûte entre 20 et 21$ et le riz tanzanien entre 25 et 26$ ? Pourtant la distance entre ces deux pays est plus grande que celle qui sépare la ville de Bukavu et ses territoires ! Aucun chef-lieu de 8 territoires n’est à plus de 400 mètres ! Y a-t-il un complot de soumettre le Sud Kivutien à la faim ou à la dépendance alimentaire des pays voisins alors qu’il dispose de toutes les potentialités dans ses propres territoires ?
Qui empêche le gouvernement congolais de faire une pêche industrielle sur le lac Tanganyika, le plus poissonneux d’Afrique ? Les gros comme les petits poissons y meurent de vieillesse pendant que dans la ville de Bukavu et ses environs la population consomme de poissons pourris, ou qui arrivent de l’océan pacifique avec de formol et qui intoxiquent petit à petit la santé de nos populations.
Pourquoi ne pas rappeler le malheur de milliers de congolais qui ont vu leur épargne bouffée dans les coopératives sous la barbe de la Banque Centrale du Congo ?cette dernière qui ne fait pas objet de contrôle et qui s’est finalement tue ! pourquoi la CADECO ne peut pas être fonctionnelle dans tous les territoires et être à même de faciliter le paiement de nos enseignants qui sont obligés de faire de kilomètre pour venir prendre le salaire, qui correspond , en réalité aux prix de transport pour ceux qui viennent de Shabunda, Mwenga, Fizi et Kalehe ?
Tout simplement car les routes sont impraticables et l’insécurité bat son plein ? Qui sont ces élus provinciaux qui sont allés faire le contrôle à la Mairie, dans les chefferies et les communes pour en savoir plus sur la gestion des fonds dont ceux que le gouvernement central rétrocède ? Quid du programme d’évacuations de déchets par les ETD urbaines ? L’état de camions anti incendie, la gestion du personnel administratif, etc. ??
Voilà autant de préoccupations qui demeurent sans réponse et qui doivent être au cœur de nos élus locaux.
Nous encourageons nos élus qui compatissent avec leur base et leurs demandons de continuer ainsi mais en s’attaquant beaucoup plus aux causes du malheur de congolais que sont : la corruption, le détournement de fonds, l’impunité et cela à travers leur mission de contrôle parlementaire et de sanctions. Nous nous demandons d’ailleurs pourquoi la plupart des ministres ne font pas souvent des missions d’itinérance ! Nous espérons que dès leur retour à l’hémicycle, le 15 et 30 mars prochain, nos Elus ne manqueront pas d’interpeller les ministres qui se montrent défaillant afin que la bonne gouvernance s’installe définitivement dans notre pays !