En RDC en général et dans la province du Sud-Kivu, les femmes et les jeunes sont faiblement moins représentés et participatifs dans les instances de prise des décisions bien que fortement mobilisés lors des revendications politiques.
En dépit de la constitution consacra la parité, la protection de la femme et l’élimination des toutes formes des discriminations à l’endroit de la femme et les conventions internationales ratifiées par la RDC, entre autres les résolutions 2250 et 1350, on remarque que de manière générale plus de 70% des femmes restent totalement ignorantes de leurs droits et les statistiques des femmes qui accèdent aux espaces de prise des décisions sont demeurées très faibles.
Ces inégalités entre les sexes et la faible représentativité et participation des jeunes et des femmes dans la prise de décision en République démocratique du Congo (RDC) en général et dans la province du Sud-Kivu restent visibles à tous les niveaux de la vie sociale, économique et culturelle. Les statistiques montrent la nature féminine de la pauvreté, avec 61% des ménages dirigés par des femmes vivant sous le seuil de pauvreté (contre 54% des ménages dirigés par des hommes). L’inégalité persistante entre les sexes et le statut inférieur des femmes et des jeunes sont également visibles dans l’exclusion des femmes de la participation politique, des processus décisionnels et dans leur engagement pour la transformation du tissu social.
Après analyse minutieuse, il a été remarqué que les facteurs qui occasionnent la faible représentation et participation des jeunes et des femmes et de la faible élection et/ou nomination des jeunes et des femmes aux postes de prise des décisions sont entre autres:
- L’indisponibilité des femmes à cause des travaux ménagers ;
- La sous-estimation/ désintéressement aux initiatives communautaires ;
- Le manque d’information ;
- L’exode rural/la recherche de survie en dehors de Mugogo par les jeunes ;
- La faible instruction des femmes et des jeunes ;
- La déconsidération sociale à l’égard des jeunes et des femmes par les hommes.
Face à ces défis, les participants présents, composés des femmes et jeunes du Comité Local de Gouvernance Participative, de la Commission Paroissiale Justice et Paix et de la Dynamique femme ainsi que les autorités et leaders locaux ont fait une analyse de facteurs empêchant la participation et la représentation des jeunes et les femmes dans la gouvernance locale dans la paroisse de Mugogo, paroisse qui est une partie des groupements de Lurhala, Ikoma, Walungu et Nduba, se sont engagés à:
- Mobiliser les femmes sur la gestion ou la planification du temps dans les groupes et associations des femmes;
- Renforcer les mobilisations dans les réunions avec les jeunes sur leur implication dans la recherche des solutions locales aux problèmes;
- Renforcer les cadres d’échange (forum communautaire) inclusif et participatif au niveau du groupement, des axes et des villages;
- Sensibiliser les jeunes et femmes sur l’inscription à l’alphabétisation ;
- Sensibiliser les jeunes sur la sexualité responsable.
Pour madame Françoise M’MUHAYA, responsable de la Dynamique femme et paix de la paroisse de Mugogo : « Les rencontres d’échange inclusives et participatives ou forum communautaires qui seront organisées au niveau des groupements, axes et villages constituent véritablement des vrais espaces de renforcement de la participation de la femme et des jeunes dans les instances de prise des décisions
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. Car, non seulement ils constituent le cadre dans lequel nous apporterons nos doléances mais aussi dans lequel nos points de vue peuvent être pris en compte. Ces espaces nous ont fortement manqués. Nous voyons que la situation s’améliore dans les groupements où se rencontrent s’organisent régulièrement. »
Pour Sher RAMAZANI, représentant du Comité Islamique du Congo à Mugogo : « la faible représentation et la participation des jeunes et des femmes dans les instances de prise des décisions au niveau de Mugogo dépassse nos différences culturelles et religieuses. Pour apporter des solutions en renforçant leur implication, nous devons nous unir, réfléchir ensembles, comme une seule ‘religion’, en appui avec les autorités locales. Il n’est jamais tard pour mieux faire. Ces rencontres de jumelage confessionnel vont prouver notre engagement et détermination pour la participation et de la représentation des jeunes et des femmes dans nos communautés car leur bien-être est notre dénominateur commun et leur apport pour le développement de notre entité est très important et nécessaire. »
Cette activité a été organisé dans le cadre du projet de renforcement de la participation de la femme et jeune pour l’amélioration de la gouvernance locale à travers la création d’espace de dialogue pour la prévention des conflits, financé par le Gouvernement Canadien à travers le Fond Canadien d’Initiatives Locales.