Les membres des structures et associations communautaires formés sur l’analyse du contexte et la résolution des conflits à Lugendo

Durant la période allant de janvier à mars 2017, la Commission Paroissiale Justice et Paix de la Paroisse de Birava avait enregistré plus de 227 cas des conflits sociaux qui touchent en gros sur les conflits liées à l’accès aux ressources, des conflits identitaires, les conflits déclenchés par les faits infractionnels, les conflits fonciers, les conflits successoraux,…

Les personnes les plus affectées par ces conflits sont des personnes de sexe féminin et les jeunes et la situation dans laquelle elle se retrouve réduit sensiblement leur capacité à participer à la recherche des solutions aux problèmes liés à la paix, au développement et la sécurité de leurs milieux.

Les structures communautaires de résolution des conflits existent dans le groupement de Lugendo, dont ses animateurs sont souvent butés aux problèmes d’identification, d’analyse du conflit et du contexte. D’où l’importance de renforcer la capacité des membres des OBC et associations  dans la résolution/la prévention des conflits et l’analyse de contexte.

Pour ce faire, du 11 au 14 juillet 2018, nous avons organisé une formation de 100 animateurs des associations et organisations à base communautaires, autorités locales et leaders communautaires en deux groupes de 50 à Lugendo centre (Foyer social) et  Birava centre (Paroisse de Birava) afin d’accroître leur compréhension sur les situations conflictuelles interpersonnelles et communautaires. En plus, cette formation leur a permis à amorcer une réflexion sur leurs propres comportements en situation de conflit, à adopter des attitudes de prévention des différends et à mettre en pratiques des habiletés et des techniques nécessaires à la gestion des conflits au quotidien à travers les différentes exposés, les questions-réponses, le brainstorming et les travaux en groupe.

Elle a été facilitée par Théodore Bahimba, Chargé du projet et Me Antoine Ninci, Superviseur de terrain avec l’appui des animateurs de terrain.

03 cas des conflits familiaux liés à l’héritage sont dénoncés par les participants et des résolutions proposées de manière participative en se servant des notions apprises sur l’analyse de contexte et des conflits.

Ces résultats ont été atteints

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. Les 16 associations et organisations à base communautaire dont leurs animateurs ont été formés, durant ces 04 jours, sont : CLD (Comité Local de Développement ); ADFE (Action de Développement Femme et Enfant) ; Noyaux de Paix ; CODESA (Comité de Développement de l’Aire de Santé); FCMH (Fraternité Chrétienne Malades et Handicapés) ; CLOC (Comité Local d’Organisation Communautaire) ; Comité de parents, Comité d’eau ; Cirezi/Cinamula, Club des jeunes, ; Rhulungane ; CPJP (Commission Paroissiale Justice et Paix); NDSCI (Nouvel Dynamique de la Société Civile) et Réveil des Indignés
. En dehors de ces participants, nous notons également la présence des chefs locaux, les leaders des confessions religieuses (catholique, protestante, musulmane) et les prestataires des services (police, centre de santé, école).

Cette formation a porté sur ces points :

  • Contexte quid, pourquoi et comment analyser les conflits : après plusieurs interprétations, nous nous sommes convenues que le thème de la formation en mashi, langue locale est « Kulonza okumanyirira bwinjinja aha’ omuntu alama n’okufunga adakali » (Analyse de contexte et la résolution des conflits). Les aspects ou les faits historiques qui ont marqué le groupement de Lugendo, c’est le règne de notable KABUGU (en 1926). Il est le 3ème chef de groupement, de ce groupement administratif (pas coutumier) après Kahiro et Muliri. Il était dictateur (sens positif), développeur (introduction de la culture de patate douce, la mode, lutte contre les érosions ou déboisement) ;
  • Notions générales sur les conflits (définition, acteurs, niveaux des conflits). En langue locale, le conflit signifie « akadali, manja » ;
  • Dimensions des conflits ;
  • Analyse des conflits : pourquoi, outils ;
  • Les attitudes face aux conflits ;
  • Différents modes de résolutions des conflits ;
  • Comment prévenir les conflits.

Les conflits réel identifiés et qui ont fait objet d’analyse du contexte et analyse de conflit sont :

  • Le conflit entre la population de Lugendo et Tear fund sur l’adduction d’eau ;
  • Le conflit entre les éleveurs et les agriculteurs ;
  • Le conflit entre les chefs des villages et le chef de groupement ;
  • Le conflit entre Shalukoma avec ses 02 fils (Bafurume et Florentin) ;
  • Le conflit lié à l’irrégularité d’enregistrement des mariages à l’Etat civil ;
  • Le conflit entre les pécheurs et les marins sur l’utilisation des filets prohibés ;
  • Le conflit entre la population de Kashimbi centre et la police autour des cas d’arrestations arbitraires.

Les 03 cas des conflits familiaux liés à l’héritage dénoncés en plénière  et  auxquels avec les participants, les résolutions ont été proposées aux de manière participative  en se servant des notions apprises sur l’analyse de contexte et des conflits. sont :

  • Le conflit qui oppose 02 frères vivant dans une même parcelle familiale. Le cadet avait construit une belle maison pour ses parents
    . A la mort de leur père et du vivant de leur mère, l’ainé (le fils ainé) qui, n’a pas moyen financier comme son petit frère, veut s’accaparer de cette maison la qualifiant de sa part étant liquidateur, chose que son petit frère ne lui laisse pas faire. On note le problème d’interprétation erronée de la coutume face au droit civil ;
  • Le conflit qui oppose un cohéritier
    . Il oppose les héritiers du premier degré, le deuxième degré et ceux du troisième degré par manque d’exécution du testament du premier De cujus principal ;
  • Le conflit qui oppose la population du village de Kashimbi centre avec la police sur les cas d’arrestations arbitraires. Un OPJ de la police est venu installer un bureau parallèle pour tracasser la population de Kashimbi centre et lui insurge de collaborer avec les malfrats à l’issue de chef de sous-village et chef de village. La population compte appliquer la justice populaire pour résoudre et mettre fin à ces tracasseries.

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