Il y a quelques années, c’est la pression de la société civile qui a sauvé le Zaïre de Mobutu et la RD Congo d’un vrai risque d’implosion et de dérive dictatorial. Cette société-là était véritablement civile et était composée de personnalités capables de constituer un contrepoids des acteurs politiques. Ils pouvaient donner un mot d’ordre à la population et être sûre qu’il sera suivi. Ici et ailleurs, tout le monde ne jurait que par la société civile avec sa vision et sa force des propositions objectives et positives pour sauver la nation !
Actuellement, c’est tout le contraire
. Comme la société politique, la société civile congolaise, dans sa diversité, n’inspire plus on dirait confiance
. On y trouve des jeunes qui ont à peine terminé leurs études dans des petites écoles en murs en bois et qui s’improvisent analystes politiques, leaders… sans aucune carrière, aucune stature de leader mais qui sont là à sillonner les médias et à proposer des pistes de solution impopulaires comme eux-mêmes. Pour la plupart, ils n’ont jamais fait un travail et leurs organisations n’existent que dans leurs portables. Aucune expérience de terrain, aucun indicateur objectif qu’ils peuvent proposer… Tout ce qu’ils savent faire, c’est passer de réunion en réunion avec la bénédiction de tel ou tel responsable. Est-ce de leur faute? Pas du tout ! La nature a horreur du vide, dit- on ; et comme la scène a été désertée par les vrais acteurs, alors ils l’occupent tant bien que mal. Eux aussi se bousculent pour les assises, les tables rondes, les conférences dans lesquelles ont se dispute positionnement politique et non intérêt du peuple.
Les organisations qui avaient longtemps porté la société civile ont démissionné de leur rôle, les leaders d’opinion connus et encore capables ont prétendu que leur temps est passé
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. Pour certains, c’est possible. Mais ont-ils préparé leur relève ? Pour d’autres encore, ils ont mordu à l’hameçon du pouvoir politique et ont carrément renoncé à leur lutte au côté du peuple. Ils ont franchi le Rubicon. Ils réclament des postes politiques, ils sont devenus honorables et comme tous les autres ils veulent monter haut sans le peuple !
Sans des organisations solides à la base avec des animateurs véritablement engagés pour la cause du changement, la cause du mieux-être de la population, c’est le chaos. On comprend alors pourquoi les politiciens se permettent n’importe quoi car personne ne les inquiète vraiment. Le combat politique étant fondamentalement un combat pour l’accès au pouvoir, il apparait avant tout comme un combat pour soi, pour son positionnement. C’est pourquoi on ne peut s’étonner d’assister par moment à des mariages politiques contre nature, entre des personnalités n’ayant aucune conviction commune à part celle d’avoir chacun un espace de pouvoir à gérer. Dans le meilleur des cas, cette ambition personnelle s’accompagne d’un réel souci de contribuer au bonheur collectif de la communauté nationale, mais avant tout, le politicien ne voit que lui–même et ses intérêts
. C’est d’ailleurs pour cela que les grands théoriciens du pouvoir ont conseillé que le pouvoir doit prévoir des mécanismes pour limiter les abus du pouvoir car ils sont presque naturels.
Et c’est là que le rôle du peuple devient fondamental. C’est souvent la qualité des dirigés qui fait la différence des dirigeants. Ne dit- on pas que le peuple mérite ses dirigeants ? Rien ne peut justifier le désintéressement progressif qu’on observe actuellement dans le chef des gens sur toutes les questions qui regardent la société dans sa gestion. On entend de plus en plus de nouveau ce vieux slogan dévastateur qui a contribué à la destruction du Zaïre : « Laissez la politique aux politiciens ; nous, occupons-nous de nos petites affaires pour survivre ». On l’a vu durant les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs : plusieurs ne sont pas allés à ce rendez-vous citoyens pour se préparer à s’acquitter du devoir civique de voter, mais uniquement ou avant tout pour avoir un document qui facile leurs affaires.
La politique n’intéresse plus personne, ni la gestion de la chose publique par les politiciens. Nous sommes tous victimes, peut- être ; mais nous sommes surtout coupables . Face au devenir de la nation congolaise, nous avons tous failli : les uns par action, les autres par omission. Nous devons tous nous ressaisir pour résoudre le problème.