Plus de 400 maisons sont parties en fumée sur les avenues Irambo 1er et Paysage dans le quartier Nyalukemba en commune d’Ibanda, ce vendredi 17 Août 2018 en début de la soirée. Ce feu a commencé vers 16h00 (14h00 GMT) jusqu’à 22h00.
C’est le chef de quartier qui livre ce premier bilan à Laprunellerdc.info.
Déo Kurasa indique qu’en plus de ces maisons calcinées, plus de 500 ménages sont dans la rue et les familles passent la nuit à la belle étoile sans assistance aucune.
Le chef de quartier et le Maire de la ville de Bukavu, Monsieur MeshacK Bilubi, disent ne pas être en mesure de donner un quelconque bilan humain mais craint que la situation soit encore plus compliquée que celle de la soirée et demandent aux humanitaire et aux hommes de bonne volonté de se mobiliser pour assister les victimes.
Celui-ci appelle sollicite l’assistance du gouvernement et des personnes de bonne volonté afin de soulager la souffrance de ces familles touchées par ce drame et qui ont perdu tous leurs biens. Il déplore aussi les pertes des biens volés par certaines personnes qui sont pourtant venues à la rescousse des sinistrés.
Il remercie par ailleurs, les jeunes et habitants du quartier pour les efforts ; la mairie et la Monusco pour leurs véhicules anti incendie qui sont intervenus pour stopper la progression de ce feu dont l’origine reste inconnue.
Ce feu s’est déclaré après un autre qui avait ravagé près de 50 maisons sur la même avenue, il y a deux ans.
Les incendies sont devenus récurrents dans la ville de Bukavu
. Les autorités publiques sont toujours critiquées dans la gestion de ceux-ci.
Les causes de tous ces incendies sont jusqu’à présent non connus. Cependant, on fustige la proximité à tel point que l’on peut avoir une parcelles de 5m sur 8m, la distribution inégale et inéquitable du courant électrique, les gens s’en auto-raccordent.
En espace de 2 mois, du 05 juin au 17 août 2018, plus de 577 maisons (habitations, restaurants, dépôts, pharmacies,…), plusieurs biens ont incendiés et des familles (ménages) qui vivent jusque là sans aucune assistance. La question que l’on peut se poser est la province dispose-t-elle de sa politique de la prévention et de gestion des risques de catastrophe? Et si oui, à quoi cela sert-t-elle!
Bien que cela soit pur, bientôt la saison de pluie commence, mois de septembre
24 tadalafil 2. Patient communication. Patients may have concerns.
. Avec cette léthargie, les cas d’inondation des maisons, débouchage des caniveaux, les constructions anarchiques se font aux yeux et barbes des autorités même sur les milieux ou sites impropres, la non exploitation de la gaz métal du lac Kivu, risquent d’alourdir les bilans or tout cela sont à prévenir et il n’est pas encore tard pour agir
. Nous devons être proactifs!
Cela étant, nous nous engageons dans la logique de sensibilisation et mobilisation communautaire pour prévenir ces cas et aider en apportant assistance aux ménages victimes étant donné que le droit au logement contribue à promouvoir la dignité humaine (droit à la vie: article 4 de la Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples; article 6 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels; le droit à un niveau de vie suffisant: article 11 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturel qui comprend les droit à la santé, à l’alimentation, à l’eau et au logement; le droit à la propriété: article 14 de la CADHP et droit à un environnement satisfaisant: article 254 de la CADHP). Les ménages victimes sont identifiables à travers les membres bénévoles des Commissions du Paroissiales Justice et Paix , les clubs de paix et Commissions Universitaires Justice et Paix,…qui mobilisent et récoltent des dons et fonds à leur faveur.
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