D’aucuns s’inquiétaient déjà du retard pris par le Président de la République nouvellement élu de nommer un Premier Ministre et celui pour ce dernier de nommer à son tour les membres de son gouvernement. Lors de son discours d’investiture prononcé le 24 janvier 2019, le Président de la République Felix Antoine Tshisekedi avait annoncé la sortie imminente d’un gouvernement de coalition pour répondre aux nombreux défis auxquels font face les congolais
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. Il lui aura fallu 4 mois pour nommer le Premier Ministre, son Excellence Sylvestre ILUNGA ILUNKAMBA. La publication des heureux nominés membres du gouvernement n’est intervenue que ce Dimanche 25 Août 2019, 7 mois après l’investiture du nouveau.
Plusieurs questions étaient au cœur de tractations : dégager la majorité parlementaire, la question de renouvellement de la classe politique car certaines sources affirmaient qu’en plusieurs fois le Président de la République avait renvoyé la liste au motif qu’elle contenait ces noms de ces grandes figures de caciques du pouvoir déjà habitués à gérer a leur manière, la chose publique et qui voulaient à tout prix revenir aux affaires ; la représentativité des femmes, des jeunes et des personnes marginalisées, le quota entre les deux grandes coalitions dont le FCC et le CACH ; la question de la représentativité des provinces, etc.
S’agissant du poids politique de chacune de coalitions, signalons qu’au niveau de CACH c’est 10% au niveau de l’Assemblée nationale, environ 5% pour LAMUKA et le reste c’est le FCC
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. Les femmes ont moins de 10% à l’Assemblée nationale et au Sénat.
Le gouvernement actuel est le plus peuplé comparé aux gouvernements précédents ! Avec le Premier Ministre, le nombre s’élève à 66 membres. Le CACH occupe 35% de poste et le FCC 65%. Ce chiffre énorme s’explique par le fait que tout le monde voulait se retrouver après les élections, raison pour laquelle on a tout fait pour déchiqueter un ministère en plusieurs parties pour trouver de place à tout le monde pourtant c’est le même contenu en terme de portefeuille. Ainsi il y a des vices premiers ministres, des ministres d’Etat, des ministres délégués auprès d’autres ministres, et de vices ministres ! sans nul doute ce gouvernement sera budgétivore en termes de dépenses liés aux émoluments de tous ces ministres, aux frais d’entrée qui équivalent à 6 mois de salaire à payer par le trésor public dès leur entrée en fonction en vue de permettre leur installation, aux paiement de leurs membres de cabinets, des conseillers , experts, etc. On ne doit pas aussi perdre de vue que le trésor public va également décaisser de fonds de sortie pour l’équipe de Bruno Tshibala, constitué également de plus de 40 ministres et vice ministres
. Dans tout cela, est-ce toujours « le peuple d’abord » ?
Dans ce gouvernement il y a lieu de saluer la présence de 12 femmes qui représentent 17% : c’est un pas vers la représentativité équitable des femmes dans les instances de prise de décisions et un résultat de la lutte menée par la dynamique 50% des femmes. Non seulement les femmes ont été nommées mais elles occupent des postes clés comme vice premier ministre du plan, aux affaires étrangères, etc. Les personnes vivant avec handicap n’ont pas été oubliées car désormais il y a un ministère qui s’en occupera et un de leurs a été nominé à ce poste en la personne de Madame Irène ESAMBO DIATA, une avocate bien reconnue dans le monde associatif pour l’intérêt qu’elle porte à la défense de droits de plus démunis et à la résolution 1325.
Les attentes de la population par rapport à ce gouvernement sont nombreuses : l’effectivité de la gratuité de l’enseignement de base telle qu’annoncée par le Président de la République. D’ailleurs, quelques jours nous séparent de la rentrée scolaire et les doutes hantent plusieurs esprits. La lutte contre la maladie à virus Ebola qui fait des victimes déjà dans 3 provinces : Ituri, Nord et Sud Kivu, l’éradication des ADF qui continuent de faire des victimes à Beni et Butembo, en Ituri, celle des groupes armées nationaux et étrangers encore actifs dans l’ancien Kivu, l’emploi chez les jeunes, les infrastructures de base, et sans oublier l’amélioration des conditions de vie de congolais dont la plupart vivent en dessus du seuil de pauvreté malgré les richesses que le pays regorge, la lutte contre l’impunité et le détournement des deniers publics, l’organisation d’élections locales, municipales et urbaines qui étaient déjà planifiées pour le 22 septembre 2019 mais dont l’électorat n’ a pas été convoqué par la CENI le 18 mars 2019, la réforme de la CENI et de la loi électorale, la désignation de nouveaux membres de la CENI, etc. Voilà un chapelet des questions brulantes et même indociles que le nouveau gouvernement affrontera dans l’immédiat.
Flash souhaite bon vent à tous les nominés et leur fait voir que l’heure du changement a sonné, tellement les attentes du peuple sont nombreuses ; Il est temps que le peuple jouisse des acquis de la première alternance démocratique. Pour cela, il faut une rigueur dans la gestion des finances publique et la répression de tous les maux qui jusque-là ont gangréné la société congolaise à savoir l’impunité, le détournement, la corruption etc
. La culture de la sanction doit être restaurée et le pays doit devenir un pays émergent. De pays qui ont une plus grande densité de la population et qui ont décidé de prendre leur destin en main en améliorant leur économie.